Des chauffeurs d’autobus scolaires menacent de débrayer

Des chauffeurs d’autobus scolaires menacent de débrayer

Les parents de Saint-Gilbert, Portneuf, Cap-Santé et Saint-Basile pourraient être forcés de reconduire leurs enfants à l’école le 15 mai alors que les chauffeurs de deux transporteurs scolaires de la région menacent de débrayer. Les chauffeurs d’Autobus Saint-Basile et de la compagnie Germain Durocher à Saint-Gilbert sont affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) qui a annoncé le déclenchement d’une grève nationale le 15 mai. Un autre débrayage est prévu au cours de la semaine du 28 mai si rien ne se règle. Selon le directeur du transport scolaire à la Commission scolaire de Portneuf, Jean-François Lussier, les parents seront avisés dès que la commission scolaire aura reçu la confirmation du débrayage. Les élèves du primaire et du secondaire et ceux fréquentant l’école anglaise seront touchés. Autobus Saint-Basile, maintenant propriété de la compagnie R. Bouffard de Neuville, compte huit autobus qui transportent les élèves de Saint-Basile et de Cap-Santé. Quatre chauffeurs sont syndiqués chez le transporteur Germain Durocher qui dessert Portneuf et Saint-Gilbert. La grève nationale touchera près de 110 000 élèves dans 32 commissions scolaires au Québec. En tout, 2170 conductrices et conducteurs de 44 syndicats de la FEESP–CSN seront en arrêt de travail. Tous ces syndicats se sont dotés d’un mandat de grève de six jours, en assemblée générale. Ils demandent au gouvernement du Québec d’allouer une enveloppe budgétaire supplémentaire dédiée à l’amélioration de leurs conditions de travail. Les syndiqués d’Autobus Saint-Basile et de la compagnie Germain Durocher ont signé récemment des conventions collectives de cinq ans avec les transporteurs. Selon ces derniers, leurs chauffeurs débraieront en solidarité avec leurs confrères ailleurs en province. Selon le conseiller syndical de la CSN, Martin Petit, les chauffeurs ne vont pas débrayer en solidarité avec leurs confrères mais plutôt parce qu’ils sont directement touchés par les conditions de travail qui ne reconnaissent pas leur travail à sa juste valeur. Mis à jour le 11 mai.  

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