La maison des Syriens conquiert le public du FFPE

Photo de Francis Beaudry
Par Francis Beaudry
La maison des Syriens conquiert le public du FFPE

Après une semaine forte en cinéma, le Festival de films pour l’environnement (FFPE) invitait la population à sa dernière soirée, le 28 avril. Le prix du public, le cabaret Kino et le volet scolaire étaient à l’honneur pour clôturer cette 15e édition. Le film «La maison des Syriens» a remporté le prix du film préféré du public. L’oeuvre de Nadine Beaudet et Christian Mathieu Fournier a coiffé le documentaire «Québec profond», de Patrick R. Bourgeois et Geneviève Bilodeau, dans les faveurs du public. Il faut dire que La maison des Syriens a été projetée deux fois dans le cadre du FFPE et avait fait le plein de votes lors de sa première portneuvoise à Saint-Ubalde quelques jours auparavant. Le directeur du FFPE Léo-Denis Carpentier s’est réjoui de la formule empruntée cette année par son festival. «Toutes les projections-rencontres ont été faites en présence des artisans du film, ce qui a motivé des échanges très intéressants avec le public», a-t-il expliqué. La présence sur place des artisans des films présentés au festival s’explique par un virage plus local fait pour le 15e anniversaire. «Quand les films qui nous sont soumis proviennent des États-Unis, de l’Europe ou de l’Afrique, le festival n’a pas les budgets pour faire venir les réalisateurs à Saint-Casimir. On n’a pas ce problème quand les artisans proviennent du Québec», rappelle-t-il. Léo-Denis Carpentier se réjouit de voir la progression de son festival, rappelant qu’il reçoit «des applications de partout dans le monde» et que le Festival de films pour l’environnement se situe parmi les plus durables de son genre à travers le monde. Cultiver le talent local en cinéma Un autre volet du FFPE célébré lors du festival est celui des Kinos. Les 15 équipes composées d’amateurs et d’artisans du cinéma disposaient de trois jours pour écrire, tourner et produire un court-métrage présenté le samedi soir. Léo-Denis Carpentier tient à souligner l’apport des Kinos à son festival: «Les Kinos réussissent toujours à respecter le thème de l’environnement, malgré les contraintes de temps, c’est impressionnant.» Il dit avoir particulièrement appécié le film des Kinos basé sur la chanson «Qu’est-ce qu’on leur laisse?», de Richard Seguin. La soirée de fermeture a aussi été le lieu de diffusion des films qui ont été réalisés par des jeunes dans le cadre du volet scolaire du FFPE.  

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