Nouveau départ pour la Coopérative de transformation des viandes

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Par Denise Paquin
Nouveau départ pour la Coopérative de transformation des viandes

La Coopérative de transformation des viandes de Portneuf invite les éleveurs et chasseurs à utiliser ses services plutôt que d’aller à l’extérieur. Un ajout de volume l’aiderait aussi à atteindre la rentabilité. Dix ans après sa fondation à Deschambault-Grondines, la coopérative est en relance. L’objectif du plan exposé le 15 mai est d’en faire un maillon fort de l’industrie agroalimentaire régionale en s’inspirant de la nouvelle politique bioalimentaire lancée par Québec en avril. Depuis l’ouverture, les administrateurs ont essayé avec plus ou moins de succès divers moyens pour rentabiliser les 400 000$ investis par 25 sociétaires et de fonds privés et publics. Des changements Devant ce constat, la coopérative a amorcé l’an dernier un plan de relance. Elle revient à son activité première: la découpe et la transformation des carcasses de bestiaux, d’ovins, de porc et de gros gibier. Neuf membres ont réinvesti dans la relance. «Elle est la seule a avoir un permis C1 qui permet la vente au détail», souligne la secrétaire de la coopérative Carole Marcotte. La coopérative est aussi la seule à offrir ce niveau de service entre Trois-Rivières et Lévis, renchérit le maire Gaston Arcand. Avec un volume de découpe de 60 000 livres par an, en plus des revenus de transformation, la coopérative serait «correcte», signale Bernard Tremblay, agent de développement régional à la MRC de Portneuf, qui contribue à cette relance tout comme la Caisse Desjardins de l’Ouest de Portneuf. Se faire connaître Le premier objectif du plan était de faire connaître les services de la coopérative. «On est ouvert à tous, pas juste aux membres», rappelle Carole Marcotte. La distribution d’encarts et le démarchage auprès de 400 producteurs agricoles et chasseurs ont déjà eu des retombées positives. La coopérative a mis en ligne en février un site Internet, coopdesviandes.com, dans lequel elle expose ses services. En plus de la découpe, elle transforme les viandes en mets préparés selon les recettes des éleveurs, elle offre des fiches de découpe selon les types de carcasses et possède une salle de vieillissement. Des locations d’espaces sont aussi possibles. Deuxième étape Les administrateurs misent maintenant sur la politique bioalimentaire lancée par le gouvernement du Québec en avril pour réaliser la deuxième étape. Ils veulent aller chercher 50 000$ pour embaucher un professionnel qui les aidera à atteindre la rentabilité en s’appuyant sur les attentes des consommateurs et leur santé. Rappelant que le but premier de la coopérative était de «rapprocher le produit des consommateurs», le député Michel Matte donne son appui entier à la démarche. «Portneuf est en avance sur les autres régions et on devrait en profiter», affirme-t-il. Le maire Gaston Arcand rêve de voir l’édifice de la coopérative «réunir des produits qui viennent de partout», comme le Marché public de Deschambault-Grondines.   https://youtu.be/zWd1AqPC3Zc    

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