Le candidat de la Coalition Avenir Québec dans Portneuf, Vincent Caron, se réjouit de l’investissement de 5,1 M$ à l’Hôpital régional de Portneuf pour la chimiothérapie et l’hémodialyse annoncé le 8 août, mais déplore qu’il ait fallu «attendre si longtemps ce qu’on demandait depuis des années».
«Tout ce qui est bon pour Portneuf, je le prends, mais les Portneuvois ne sont pas dupes. Curieusement, ça coïncide avec un calendrier électoral», a-t-il déclaré à la fin de sa tournée auprès des personnes âgées avec une autre ancienne libérale, Marguerite Blais, le 9 août. «Ce que je retiens, c’est qu’enfin Portneuf a été écouté. Ce n’est pas un luxe qu’on se paie», a-t-il dit, convaincu qu’on le doit au travail du comité de sauvegarde des soins de santé créé par le maire Daniel Dion et à la Fondation des services santé et sociaux.
Vincent Caron a invité l’ex-ministre libérale responsable des aînés maintenant candidate caquiste dans la circonscription de Prévost à l’accompagner dans sa tournée des résidences de personnes âgées et sa rencontre avec la table des aînés de Portneuf. «Marguerite Blais était la personne privilégiée que je devais inviter pour faire un tour des résidences et aller à la rencontre des aînés de Portneuf», a expliqué M. Caron.
Les personnes âgées ne sont pas ancrées dans les traditions de vote comme l’imaginait Vincent Caron. «On sent même chez les personnes âgées que les gens veulent passer à autre chose et quand ils voient Mme Blais arriver dans notre équipe ça vient les réconforter», a-t-il commenté. Ancienne animatrice de radio et de télévision, les personnes âgées reconnaissent Marguerite Blais qui a reçu un accueil chaleureux .
«Je suis revenue en politique parce que François Legault a accepté de lutter contre l’isolement social des personnes âgées et que la CAQ est le seul parti qui a accepté de faire une politique nationale pour les proches aidants», a déclaré Mme Blais.
Selon la candidate, la rencontre avec les représentants de la table des aînés de Portneuf a été «extrêmement bénéfique». «C’est important de travailler avec les personnes âgées et les organismes communautaires. On ne peut pas implanter un programme sans consulter les personnes qui sont concernées», a-t-elle commenté.
