Le candidat du Parti québécois dans Portneuf Christian Hébert croit encore qu’il peut l’emporter, malgré des sondages qui placent bien souvent son parti au troisième rang dans la province.
«Sur le terrain, encore aujourd’hui, dans Portneuf comme au National, beaucoup d’électeurs sont indécis. On fait du porte-à-porte sans arrêt. Le nombre d’indécis est incroyable», a dit Christian Hébert en point de presse à son local de Donnacona le 27 septembre.
Le candidat du Parti québécois croit à sa victoire plus que jamais. Il soutient que la montée de Québec solidaire aux dépens du PQ, comme le suggèrent des analystes politiques, ne se fait pas sentir dans Portneuf, en région rurale.
M. Hébert a fait le bilan de sa campagne électorale qui, a-t-il rappelé, a commencé il y a plus de neuf mois lorsqu’il a signifié au PQ son intérêt à être candidat de Portneuf. Il retient de ses rencontres avec les citoyens, les élus et les représentants d’entreprises et d’organismes des préoccupations concrètes.
M. Hébert a entre autres souligné qu’il faudrait aider aux transferts d’entreprises afin d’accorder un répit financier aux jeunes qui prennent la relève. «La majorité des immobilisations est financée sur des prêts de 15 ans par nos institutions alors qu’il faudrait les prolonger à 25 ans», a-t-il mentionné.
Le candidat péquiste a dénoncé des mesures qu’il juge discriminatoires du Régime québécois d’assurance parentale envers les femmes qui font partie de conseils municipaux ou de C.A. M. Hébert a précisé qu’une élue municipale en poste durant sa grossesse voit son aide d’assurance parentale diminuée. «Si elle arrête complètement, elle sera destituée après 90 jours», a-t-il souligné, jugeant la situation inacceptable. L’agriculteur de Deschambault-Grondines affirme avoir aussi pris note des préoccupations relativement à la hausse de la taxation foncière des fermes, qui a doublé depuis 2005 et dont Portneuf est particulièrement victime.
M. Hébert a ajouté que le PQ s’engage à mettre fin à la taxe de bienvenue pour les premiers acheteurs et que son projet de loi préféré est celui visant à contrer l’accaparement des terres agricoles. «Les plus grands propriétaires de terres agricoles ne sont pas des producteurs», a dit le candidat.
«Je n’ai qu’un message pour vous tous: aller voter le 1er octobre pour les qualités de l’individu qui va vous représenter et parler en votre nom!» a conclu Christian Hébert.
