Des fruits de mer dans le parc no 2

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Par Denise Paquin
Des fruits de mer dans le parc no 2

Un grossiste en poissons et fruits de mer desservira la région de Québec à partir de son futur centre de distribution de Saint-Raymond. 

Océanor a acquis deux terrains, totalisant 90 000 pieds carrés en bordure de la rue des Vétérans dans le parc industriel no 2. La construction d’une bâtisse de 8400 pieds carrés commencera en octobre et sera livrée en mars 2019.

«Juste à temps pour la saison du crabe!» lance son propriétaire Stéphane Fillion en entrevue téléphonique le 19 septembre. Dans le domaine depuis trois ans, il cherchait un endroit pour implanter son entreprise d’entreposage et de distribution en pleine croissance. C’est son frère Patrick, qui habite Lac-Sergent, qui l’a mis sur la piste de Saint-Raymond. «Il y a un parc industriel et le prix des terrains était alléchant», affirme le grossiste qui se spécialise dans la distribution de produits de la mer aux restaurants.

Il prévoit investir plus de 1 M$ et créer une dizaine d’emplois dans une première phase. Comme Saint-Raymond est à 50 kilomètres de Québec, M. Fillion reconnaît que l’organisation du transport sera «plus complexe». Mais il ne voit pas de problème de transport à l’horizon. «Le plus gros grossiste distributeur à Québec vient de Montréal, alors c’est possible de Saint-Raymond, surtout que les heures d’ouverture des restaurants ne sont pas celles du trafic», explique-t-il.

M. Fillion fait partie d’une famille d’entrepreneurs de Fermont, propriétaire du seul restaurant du «mur», le Zonix resto-bar, et d’une compagnie de transport. C’est avec l’entreprise familiale qu’il assurera le transport de ses produits. Il compte aussi rendre accessibles ses produits localement par l’intermédiaire de commerces locaux ou en ouvrant un comptoir.

D’autres projets

«C’est une fierté pour nous d’accueillir ce projet-là», affirme le commissaire Richard St-Pierre, de la Corporation de développement de Saint-Raymond. L’entreprise de distribution participera à la diversification du parc industriel, un des objectifs de la Ville.

M. St-Pierre convient que le prix de 50¢ du pied carré est un avantage, mais il souligne que la capacité portante du sol, l’absence de milieu humide, «confirmée récemment par des études» dit-il, et la superficie du parc permettent la réalisation de projets de grandes dimensions, quasi impossibles à réaliser ailleurs dans la région de Québec.

L’entreprise ne profitera pas de mesures incitatives comme celles du fonds d’implantation. Les critères du fonds été révisés récemment afin de déterminer les secteurs d’activité et la nature des projets qui seront aidés dorénavant, a fait savoir le commissaire. Le fonds finance, entre autres, la construction des bâtisses qui sont louées par la suite pour cinq ans.

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