L’organisme provincial d’appui aux parents d’enfants prématurés, Préma-Québec, a installé son premier bureau pour desservir la Capitale-Nationale et l’Est de la province à Pont-Rouge.
Préma-Québec soutient les parents d’enfants prématurés dans six unités néonatales de la province, dont le Centre mère-enfant du CHU de Québec.
L’organisme à but non lucratif a ouvert à Pont-Rouge son premier bureau hors de la région de Montréal. Le siège social est situé à Longueuil depuis 15 ans. Les responsables souhaitent faire connaître davantage les services offerts.
Préma-Québec donne un soutien éducatif, psychologique et financier aux parents qui font face à la naissance prématurée de leur bébé, soit à moins de 37 semaines de grossesse.
Stéphanie Trépanier agit comme coordonnatrice des bénévoles au bureau de Pont-Rouge à Place Saint-Louis. Selon elle, Préma-Québec est connu dans les unités néonatales, mais moins dans la population en général.
Mme Trépanier, bénévole depuis 11 ans pour l’organisme, est mère de deux garçons prématurés nés à 23 et 32 semaines et tous deux sont en parfaite santé aujourd’hui.
«Les gens ne comprennent pas tous les enjeux de la prématurité. Un enfant sur 10 est prématuré. Il y a une méconnaissance [du sujet] et les parents se sentent isolés», a souligné Mme Trépanier, qui réside à Pont-Rouge.
Faire connaître l’organisme et recruter de nouveaux bénévoles qui seront formés pour soutenir les parents est entre autres au programme pour Mme Trépanier.
Préma-Québec offre une ligne d’écoute privée, une messagerie accessible 7 jours sur 7, du soutien spécialisé en allaitement, des cafés-causeries en milieu hospitalier et un accompagnement en deuil prénatal.
Mme Trépanier a souligné que l’organisme peut également accorder une aide financière ponctuelle aux parents pour les déplacements à l’hôpital ou encore pour payer des coûts de stationnement.
Préma-Québec organise une collecte de fonds annuelle provinciale au mois de septembre. La dernière collecte a permis d’amasser plus de 45 000$.
L’organisme a été créé en 2003 par Ginette Mantha, après qu’elle ait donné naissance à son deuxième enfant à 31 semaines de grossesse. Il est soutenu par des médecins, des infirmières et d’autres intervenants oeuvrant en néonatologie.
