L’absence de gestion des manœuvres de recul sur un chantier à Québec est responsable de la mort d’un travailleur de Construction et Pavage Portneuf en mai dernier.
La CNESST a dévoilé les conclusions de son enquête sur l’accident de travail qui a coûté la vie à Jean-Philippe Lefebvre le 28 mai à Québec et recommande cinq mesures pour éviter un tel drame.
Le travailleur âgé de 25 ans de Deschambault-Grondines balayait un joint d’asphalte sur un chantier situé dans un quartier résidentiel de Neufchâtel quand il a été écrasé par un camion-benne qui a reculé sur une distance de 60 mètres, rappelle la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail.
La CNESST conclut que «l’absence de gestion des manœuvres de recul sur le chantier a compromis la sécurité du travailleur qui se trouvait dans la trajectoire du camion-benne». À la suite de l’accident, elle a exigé de Construction et Pavage Portneuf qu’il élabore un plan de circulation et qu’il identifie des zones de recul. L’employeur s’est conformé à ces exigences.
Selon la CNESST, la circulation des véhicules doit être contrôlée de manière à protéger toute personne sur un chantier. Les enquêteurs soutiennent qu’il faut élaborer un plan de circulation, restreindre les manœuvres de recul, identifier les aires de recul et y interdire les employés piétons et avoir un signaleur lors des manœuvres de recul.
