David Bélanger, de Donnacona, vient de publier son premier roman. Le jeune auteur offre un roman policier qui déconstruit en quelque sorte avec humour le genre.
Le roman intitulé «Métastases» comprend les attributs du polar: un crime, une femme fatale, deux enquêteurs aux compétences douteuses, une ville sombre. Dans ses pages, les enquêteurs Descars et Petitroux tenteront tant bien que mal de résoudre le crime: qui a tué Éva Burns?
«Je joue un peu avec les [éléments] du roman policier, j’en ris un peu. L’humour est un trait qui ressort [du livre]», explique David Bélanger.
M. Bélanger a commencé à écrire alors qu’il étudiait à Donnacona. Tout au long de ses études secondaires, il a organisé des groupes de lecture et travaillé à la rédaction de divers petits romans, sans leur donner suite.
«En secondaire 3, je m’étais obligé à écrire deux pages par jour. Je me suis arrêté à 400 pages», se souvient l’auteur âgé de 25 ans. David Bélanger détient une maîtrise en études littéraires à l’Université Laval et étudie présentement au doctorat à l’Université du Québec à Montréal.
Il a choisi le roman policier pour son premier livre, écrivant «Métastases» en une année. «C’est un fantasme de tout auteur que d’aller dans le roman policier. Cela permet de mettre en place une intrigue, de faire soi-même l’enquête», dit David Bélanger. Il apprécie particulièrement les romans policiers de l’auteur français Jean Echenoz.
M. Bélanger soutient que son livre s’adresse à un large public. Les lecteurs avertis de romans policiers y découvriront des clins d’œil au genre. Le roman de plus de 220 pages publié aux éditions L’instant même est diponible dans les librairies. Il est aussi disponible en version numérique.