Les travailleurs à temps partiel ont droit à la PCU

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Par Denise Paquin
Les travailleurs à temps partiel ont droit à la PCU
Les pompiers volontaires qui ont perdu leur principal gagne-pain pourront recevoir la PCU tout en continuant à assurer leur service. PHOTO – archive / Martin Falardeau

Le gouvernement fédéral vient en aide aux travailleurs à temps partiel et aux saisonniers. Les Portneuvois qui gagnent moins de 1000$ par mois pourront recevoir la prestation canadienne d’urgence (PCU). Les pompiers volontaires et les artistes, entre autres, recevront un bon coup de pouce.

Seuls les travailleurs qui perdaient leur emploi en raison de la COVID-19 pouvaient compter sur ce filet social temporaire de 2000$ par mois pendant quatre mois. Ceux qui conservaient un emploi à temps partiel ou dont l’emploi était saisonnier ne pouvaient l’obtenir. L’élargissement de la PCU permet à ceux qui gagnent moins de 1000$ par mois (avant impôt) de la réclamer. Elle est rétroactive au 15 mars.

«C’est un soupir de soulagement pour nous, car une simple entrée d’argent de 20$ nous disqualifiait de la PCU. C’est une excellente nouvelle, elle était nécessaire et attendue par le milieu culturel, à mon avis», a commenté par courriel Jeanne Couture, de Saint-Casimir, intervenante culturelle bien connue dans Portneuf.

«Les artistes ont souvent des revenus de droits d’auteurs, des ventes de produits sur leur site Web, etc. Ces petits revenus nous empêchaient de recevoir la prestation», explique-t-elle. Mme Couture, qui dirige l’entreprise Artéfact Urbain, se réjouit également que certains de ses employés à temps partiel puissent poursuivre leur travail «sans se voir couper l’aide fédérale»».

«Il l’avait dit qu’il trouverait une solution. C’était le gros bon sens», a commenté le député fédéral Joël Godin après l’annonce du premier ministre Justin Trudeau le 15 avril. Contacté la veille de l’annonce, M. Godin se disait «optimiste quant au dénouement de cette situation».

Le député de Portneuf – Jacques-Cartier avait fait des représentations auprès d’Ottawa pour demander une exemption après avoir été sensibilisé au problème par des pompiers volontaires et des élus de sa circonscription. Un pompier volontaire qui perdait son principal gagne-pain aurait dû abandonner son travail à temps partiel pour toucher la PCU. «Ils ne pouvaient pas diminuer leur service à la population pendant la COVID-19», expose Joël Godin..

Consulter le site Internet de l’Agence du revenu du Canada pour en savoir plus sur la PCU, à bit.ly/3cpPVWC.

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