La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault a annoncé, en point de presse ce midi, la réouverture progressive des régions.
La levée des contrôles routiers se fera en trois temps. Elle commencera le 4 mai dans Chaudière-Appalaches, dans les Laurentides, Lanaudière et la ville de Rouyn-Noranda ; l’Outaouais, à l’exception de Gatineau, l’Abitibi, La Tuque et le Saguenay-Lac-Saint-Jean suivront le 11 mai ; puis le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine, Charlevoix et la Côte-Nord le 18 mai.
«Déconfinement ne veut pas dire relâchement. L’ingrédient clé de la réouverture graduelle, c’est de garder la discipline exceptionnelle dont les Québécois font preuve depuis presque deux mois», a indiqué Mme Guilbault, ajoutant que la prudence continue de guider les actions du gouvernement.
«Ne pas baisser la garde», dit le Dr Desbiens
À l’heure du déconfinement progressif pour l’école et le travail et de l’ouverture tout aussi progressive des régions, le directeur général de la santé publique au CIUSSS de la Capitale-Nationale, le Dr François Desbiens a averti de «ne pas baisser la garde».
«Tous les citoyens, et plus particulièrement les professionnels de la santé qui travaillent auprès des aînés, doivent demeurer extrêmement vigilants et ne pas baisser la garde. Le virus est extrêmement contagieux et nos aînés en hébergement sont des plus vulnérables», dit-il dans son communiqué d’aujourd’hui.
Pour ceux qui retournent au travail ou à l’école, il rappelle de demeurer à deux mètres les uns des autres, que ce soit à la pause, en sortant du travail ou en allant reconduire les enfants à l’école ou à la garderie. Il faut continuer de se laver les mains fréquemment pendant au moins 20 secondes et de tousser et éternuer dans le creux de son coude.
