La Fraisière Faucher mise sur la main-d’œuvre locale

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Par Alain Turgeon
La Fraisière Faucher mise sur la main-d’œuvre locale
La Fraisière Faucher mise sur l’aide provinciale pour faire le plein de cueilleurs. Photo – page Facebook Fraisière Faucher

La Fraisière Faucher de Pont-Rouge qui compte sur la main-d’oeuvre locale pour pallier l’absence de travailleurs étrangers temporaires espère que l’offre du gouvernement fédéral aux étudiants et la réouverture des commerces le 4 mai n’anéantiront pas tous ses efforts de recrutement.

La Fraisière Faucher a publié une offre d’emploi sur sa page Facebook le 17 avril à la suite de l’annonce gouvernementale d’un incitatif financier de 100$ par semaine afin d’assurer une main-d’œuvre locale aux producteurs agricoles. «Si vous voulez bouger un peu, aider une entreprise locale et que vous êtes disponible du 25 avril au 15 octobre nous serons très heureux de vous compter parmi nous», peut-on lire.

Un enseignant de Donnacona a répondu à l’invitation avec une poignée de jeunes de l’école secondaire pour aller prêter main-forte à la fraisière. Pierre Doré est convaincu que les élèves travailleront dans les champs de la fraisière Faucher dans les prochaines semaines. Selon le responsable des opérations à la fraisière, Marc-Antoine Demers, l’aide des travailleurs locaux est appréciée. Le projet est toujours en marche. «On est motivé à le faire. Ça va bien. Les jeunes ont embarqué en quelques jours», dit-il.

Fraisière Faucher a reçu plusieurs offres, mais n’avait pas encore commencé à embaucher, dit M. Demers et ne savait comment cela se traduirait dans les champs. Les responsables craignent que les jeunes aillent travailler ailleurs avec la relance de l’économie. L’aide fédérale pour les étudiants de 1250$ par mois n’aide pas non plus, reconnaît M. Demers.

La plantation commence cette semaine. Il faut entre 40 et 50 personnes, explique le responsable des opérations et il en faut plus pour la cueillette. La fraisière embauche normalement 72 travailleurs du Mexique et du Guatemala et de jeunes de la région durant l’été. Les travailleurs étrangers ne sont pas venus cette année en raison de la pandémie. C’est intéressant pour les jeunes de 15 ans et plus. Selon M. Demers, ils gagneront 18$ avec la subvention offerte par le gouvernement du Québec pour un travail minimum de 25 heures. La fraisière recherche des gens qui travailleront 40 heures.

M. Demers assure que les mesures sanitaires comme la distanciation physique seront observées. Les jeunes recevront une formation et ils seront encadrés par des superviseurs.

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