Les Portneuvois ont lâché un soupir de soulagement, dimanche, lorsque le ministre de la Santé Christian Dubé a annoncé que la région demeurait au jaune, au stade préalerte, tandis que Québec passait à l’orange. Mais cela ne signifie pas qu’il faut relâcher la garde.
La très faible hausse de cas de COVID-19 et l’absence d’éclosions a permis à Portneuf de bénéficier du statut de sous-région, tout comme Charlevoix, tandis que toute la région de Québec passait à l’orange, incluant Saint-Augustin-de-Desmaures et la MRC de la Jacques-Cartier. Chaudière-Appalaches et Montréal sont également en zone orange.
La semaine dernière, seulement un cas s’est ajouté dans Portneuf, pour un total de 80. Comme 74 personnes sont guéries, 6 cas sont actifs. Durant la même période, 405 cas se sont déclarés dans la région de Québec, dont 86, jeudi, et 92, samedi. Une telle hausse témoigne de l’augmentation de la transmission communautaire, a souligné le directeur par intérim de la santé publique au CIUSSS de la Capitale-Nationale, le Dr Jacques Girard.
Mesures
En zone orange, les rassemblements privés sont limités à 6 personnes, plutôt que 10, ou deux familles. Seulement six personnes peuvent s’attabler ensemble au restaurant ou au bar. La vente d’alcool se termine à 23h dans les bars et restaurants. Le nombre de personnes dans des salles et lieux de culte est réduit de 250 à 25, à l’exception des cinémas et théâtres.
Deux mesures s’appliquent quand même à Portneuf. Comme partout au Québec, hors des zones orange, le nombre de personnes en lieu fermé est réduit de 250 à 50 personnes.
De plus, les déplacements vers ou hors d’une zone orange ne sont pas recommandés.
Contacts et test d’autoévaluation
«Si on passe en jaune, c’est en partie parce qu’on n’a pas été capables de faire le traçage», a déclaré le ministre Christian Dubé qui a demandé «de ne pas faire de rassemblements familiaux, de visites, de partys».
Le ministre Dubé et le directeur national de la santé publique, Horacio Arruda, ont exhorté les Québécois à répondre quand le téléphone sonne afin «de casser la chaîne de transmission»
Par peur d’être stigmatisés, des gens ne participent pas à l’étude épidémiologique destinée à trouver la source d’une contagion et freiner la transmission. Selon un article paru dans Le Devoir le 18 septembre, la source d’un cas sur cinq demeurerait ainsi inconnue parce que les contacts refusent de collaborer.
Le ministre Dubé a aussi annoncé que les délais de dépistage ont été considérablement réduits, notamment par l’ouverture d’autres cliniques. Il invite toutefois à évaluer ses symptômes en répondant au test d’autoévaluation (voir le lien suivant) avant de subir le test de dépistage.
On trouve le test d’autoévaluation en cliquant sur le lien suivant :
https://covid19.quebec.ca/surveys/cdd2/introduction
Dans les écoles
Pour obtenir un portrait à jour de la situation dans les écoles, référer au lien suivant (raccourci) :
Cet article a été modifié le 21 septembre 2020.
