Avec 132 nouveaux cas dans les dernières 24 heures, et plus de 600 dans la dernière semaine, la 2e vague se confirme dans la Capitale-Nationale.
C’est ce que constate le nouveau directeur de la santé publique au CIUSSS de la Capitale-Nationale, Dr André Dontigny, dans le bilan du 25 septembre.
«Avec plus de 100 personnes positives par jour depuis deux jours, 46 hospitalisations, 59 éclosions actives et une centaine de milieux sous surveillance, on peut dire que la deuxième vague est bien réelle dans notre région!» affirme-t-il dans le communiqué émis en fin d’après-midi aujourd’hui.
Le total de nouveaux cas positifs a plus que doublé depuis la fête du Travail. En fait, 40% des 3483 cas positifs depuis le début de la pandémie, en mars dernier, se sont ajoutés dans le dernier mois.
Pas de données pour Portneuf
Pour la deuxième journée de suite, le CIUSSS n’a pas publié son tableau où l’on peut voir les statistiques compilées par territoire de CLSC. «La hausse actuelle de nombre de cas liés à la transmission communautaire dans la région nécessite la révision des données par sous-territoire. La diffusion du tableau reprendra dès que possible», indique-t-on.
Demeurer dans sa bulle familiale
Dans la foulée du message lancé hier par le ministre de la Santé Christian Dubé, le Dr Dontigny invite les gens à demeurer dans leur «bulle familiale» afin de casser cette 2e vague.
«En fin de semaine, il est donc primordial de demeurer avec sa bulle familiale, sinon de rester à deux mètres en portant son couvre-visage avec un maximum de six personnes. Pensez-y avant d’accepter une invitation c’est notre responsabilité à tous de protéger les autres. J’ai vraiment besoin de vous!», a ajouté le Dr Dontigny.
28 jours pour casser la 2e vague
Vingt-huit jours de contacts sociaux limités au maximum. C’est ce que le ministre de la Santé, Christian Dubé, demande à la population québécoise pour casser la 2e vague.
Pour la deuxième journée de suite, le ministre Dubé a demandé aux Québécois d’annuler les soupers en famille ou entre amis, les barbecues, les mariages ou les anniversaires rassemblant plusieurs personnes en un même lieu privé, dans l’objectif de freiner la transmission communautaire.
«C’est un autre effort important qu’on demande pour les 28 prochains jours, j’en suis bien conscient, mais ce n’est pas permanent. C’est un sacrifice temporaire pour casser la deuxième vague. La situation est préoccupante et j’invite à nouveau les Québécoises et les Québécois à appliquer les mesures avec rigueur et à se montrer vigilants au cours des prochaines semaines. On a besoin de la collaboration de tous pour combattre ce virus, soyons tous solidaires!», a-t-il dit.
«Santé publique» appelle
Désormais, quand vous voyez apparaitre «Santé publique» sur l’afficheur de votre téléphone, répondez. C’est le signe qu’une personne de votre entourage est atteinte et que vous pourriez aussi avoir contracté le coronavirus.
En identifiant l’appel, le ministère de la Santé espère avoir solutionné un des principaux obstacles au traçage des contacts.
«C’est important que les gens collaborent à nos enquêtes. S.V.P., quand ce sera écrit Santé publique, prenez l’appel !» a invité le ministre de la Santé Christian Dubé qui a annoncé cette nouveauté lors du point de presse des autorités vendredi.
Le ministre Dubé a aussi souligné une «bonne nouvelle», soit l’augmentation à 36 000 le nombre de tests réalisés au Québec dans les dernières 24 heures.