Les petits gestes et les sacrifices faits par les Portneuvois sont payants. Seulement deux cas de COVID-19 se sont ajoutés aujourd’hui et les cas actifs sont tombés à 38.
Selon les statistiques que le Courrier enregistre chaque jour depuis le début de la pandémie, il faut remonter au 1er octobre dernier, il y a donc quatre mois, pour trouver un nombre de cas actifs de COVID-19 moindre que celui enregistré aujourd’hui. Le taux pour 100 000 habitants est de 68,7.
La santé publique a annoncé deux cas de plus dans notre MRC, pour un total de 1369 depuis le début de la pandémie. Dix Portneuvois de plus sont rétablis, soit 1293.
La santé publique du CIUSSS de la Capitale-Nationale a annoncé 49 nouveaux cas et 3 décès dans les dernières 24 heures. Dans les hôpitaux désignés de la région, on compte 80 personnes hospitalisées, dont 12 cas aux soins intensifs.
Toujours en rouge, le directeur de la sécurité publique précise les ajustements
À la suite de l’annonce du retour au système de paliers d’alerte par le premier ministre du Québec, François Legault, hier, le CIUSSS précise les mesures qui seront ajustées dès le 8 février en zone rouge :
– la réouverture des commerces non prioritaires, incluant ceux de soins personnels et esthétiques ;
– la réouverture des musées et des bibliothèques;
– la reprise des activités extérieures rassemblant un maximum de quatre personnes (incluant les cours), en respectant la distanciation de 2 mètres.
Le couvre-feu entre 20h et 5h, l’interdiction de rassemblements dans les domiciles et sur les terrains privés et le télétravail obligatoires sont maintenus. Le respect des consignes sanitaires demeure essentiel.
«Au cours des dernières semaines, une baisse appréciable des nouveaux cas quotidiens de COVID a été observée, ce qui est la preuve de l’efficacité des mesures sanitaires en place et surtout des efforts de l’ensemble de la population, a commenté le directeur de santé publique, Dr André Dontigny. Toutefois, le nombre d’hospitalisations et de décès reste élevé, d’où l’importance de continuer à protéger les personnes plus vulnérables et le réseau de la santé et des services sociaux. Mais nous allons clairement dans le bon sens et tous peuvent s’en réjouir.»
