Vendredi dernier, vers 19h15, un feu rouge semblable à un feu d’artifice a éclaté, éclairant tout le paysage au-dessus du barrage sur la Jacques-Cartier à Donnacona. Or, il ne s’agissait pas d’un feu d’artifice, mais plutôt d’un feu de détresse, comme ceux qu’utilisent les navigateurs et aventuriers en cas d’urgence, et dont l’utilisation est prohibée sans fondement, avertit la Sûreté du Québec.
Depuis quelques semaines, des amateurs de feux d’artifice en mal de sensations fortes font ainsi éclater des feux de détresse en bordure du fleuve. Des gens ont aperçu des feux de détresse dans les secteurs de Donnacona, Cap-Santé, Portneuf et Deschambault-Grondines. Le Centre de services de la Sûreté du Québec à Pont-Rouge a reçu plus d’une dizaine d’appels à ce sujet, suffisamment pour publier un communiqué le 14 octobre.
Hélène Nepton, porte-parole de la Sûreté à Québec, a indiqué au Courrier lundi dernier qu’un tel signalement oblige les services policiers, et même la Garde côtière, à intervenir puisqu’il s’agit d’un appel à l’aide. Tous ces intervenants doivent effectuer des vérifications pour tenter de localiser la provenance de ces wfeux, en plus de s’assurer qu’il n’y a aucune vie en danger. Or, chaque fois, pour les cas signalés, il s’est avéré que personne n’était en danger.
Aucune arrestation n’avait été faite au moment d’écrire ces lignes. Mais la Sûreté du Québec tient à rappeler que quiconque, avec l’intention de tromper, amène un agent de la paix à commencer une enquête, s’expose à des accusations de méfait public en vertu du Code criminel. Les policiers demandent aux gens qui ont de l’information concernant l’utilisation de feux de détresse dans les dernières semaines dans ces secteurs à composer le 9-1-1 ou le 310-4141.
