Le Raymondois Sandy Gray Roberge a complété la saison de la série Marin Wildside Enduro au premier rang du groupe senior élite homme. Ce championnat en cyclisme d’endurance incluait cinq courses à travers le Canada, dont une qui a été disputée à Saint-Raymond.
La discipline de l’enduro est un mélange entre le vélo de montagne de descente et le cross-country. Cependant, les participants sont 100 % autonomes tout au long de l’événement. Ils doivent avoir leur nourriture, leur eau ainsi que leurs outils pour pouvoir effectuer des réparations en cas de bris mécanique.
Descentes chronométrées
La course comprend des étapes chronométrées et des étapes de transport qui ne sont pas chronométrées, mais qui doivent être complétées dans un temps limite. Ces transports servent à se rendre au prochain point de départ et sont souvent des montées. Les zones chronométrées sont essentiellement les descentes.
Dans la catégorie élite, les parcours peuvent varier de 20 à 40 kilomètres avec une moyenne de six descentes et un dénivelé positif variant entre 800 et 1500 mètres. « De l’enduro c’est une course à étape où il y a des stages majoritairement en descente. Au mont Lac-Vert, il y avait six stages, 1 500 mètres de dénivelé positif et 37 kilomètres roulés. J’ai fait cela en 21 minutes pour les six stages. Le départ s’est donné à 9 h et j’ai terminé ma course à 14 h 15. C’est un cinq heures majoritairement en mouvement », résume Sandy Gray Roberge.
Deux podiums
Le Raymondois a participé aux cinq épreuves de la série Marin Wildside Enduro entre juin et août en plus de quatre autres courses. Nakusp en Colombie-Britannique, la Vallée Bras-du-Nord à Saint-Raymond, le mont Lac-Vert au Saguenay, le mont Béchervaise, en Gaspésie, et le Camp Fortune à Gatineau étaient les étapes du Marin Wildside Enduro. Sandy a cumulé deux podiums en deuxième position et il a terminé les autres épreuves dans les cinq premiers. Le cumulatif des trois meilleures courses a déterminé sa première position du groupe senior élite homme. « Il faut mettre beaucoup de temps dans les pratiques parce qu’il faut être vite, mais il faut aussi être intelligent dans la course », souligne-t-il. Le pilotage et la gestion de l’effort physique sont donc des facteurs décisifs en enduro.
Sandy Gray Roberge a débuté le cross-country à 9 ans et il a concouru à des compétitions régionales jusqu’à ses 24 ans. Par la suite, il a participé à des courses d’aventure et il se consacre à la série Marin Wildside Enduro depuis deux ans. « Il y a un esprit compétitif, mais il y a aussi un esprit familial et social relié à l’enduro et pour moi, c’est super important », mentionne-t-il.
Objectifs 2023
Pour la saison 2023, il désire adopter un mode de vie nomade afin de se déplacer d’une course à une autre. « J’ai un objectif d’augmenter le nombre de courses pour aller chercher encore plus d’expérience dans des séries plus grosses. Je veux refaire le Wildside et quelques courses de l’Enduro World Séries, EWS-100. C’est l’équivalent de la Coupe du monde en descente ou en cross-country », explique Sandy. Ainsi, il participera à un minimum de 12 compétitions au Canada et aux États-Unis. Pour fêter son quarantième anniversaire, en 2024, il aimerait rejoindre la catégorie Pro de l’Enduro World Séries. D’ailleurs, il recherche des commanditaires pour l’aider dans son financement. Il est possible de le joindre sur Facebook.
